mardi 21 décembre 2010

Nomad-ness 5/5 : Décryptage du système helvétique

Zoom sur The Helvetic System” de Neal Beggs. Une œuvre décryptée pour mieux comprendre le nomadisme de Neal Beggs, sa manière de l’appréhender, de le vivre au quotidien et de le retranscrire dans son art. Créées entre 2006 et 2008, les 78 cartes topographiques peintes, qui composent l’œuvre finale, mesurent chacune 57x78 cm. Une œuvre imposante qui interroge le monde.




Montage : James Donovan
Voix : Caroline Dubois
Documentation : Justine Dagorn et James Donovan
Analyse : Guillaume Mansart
Rédaction : Caroline Dubois


Nomad-ness 4/5 : Entre art et escalade, Neal Beggs en V.O. sous-titré français




Retrouvez la version française de l'interview de Neal Beggs en bas de page.

Neal Beggs has always been a climber by nature. That is to say, before he discovered his passion for art at the age of 33. Splicing mountaineering with conceptual art, he seeks to erase the boundaries between art and life. And by the look of things, nobody is left guessing otherwise. Installations, videos, starmaps, walks and more, Neal’s artwork is anything but usual. And just like himself, his works are always on the move. Born in Northern Ireland and raised in England, Neal now resides in France where his artwork is on display in Nantes as part of the “Nomad-ness” exhibit. Integrating rocks and nomads with a touch of artistic philosophy, the Regard à Bananes’s web reporters bring you an interview worth reaching for.

Regard à Bananes :
So Neal, you got into art pretty late in your life. What set off the fire?
Neal Beggs : I discovered art while living in London in the 80’s. London is a very cultural town. I was especially intrigued by the various subcultures that thrive there and the art that went along with them. I met a lot of cool people there, many of which were artists who inspired me. I figured that if they could do it, I could do it too. So I decided to enroll in art school.

HB :
How would you describe your style of art ?
NB : I don’t want to confine myself to categories and classifications, but I suppose I’d call myself a conceptual artist. In my art, I try take to into consideration the importance of objects. Objects are very powerful things because they evoke language. And language is very important since it creates forms and ideas that capture our spirits.

HB :
How does your passion for mountaineering fit into your artwork ?
NB : Being a climber is a gift to an artist because climbers are always pushing boundaries and going beyond where people have already gone. There is a lot of creativity in climbing as well. When you climb, you’re confronted with different surfaces that you must adapt to with different expressions and movements. I try to bring these into my art. This also goes back to what I said early about language (i.e. “the power of language captures spirit”). For example, in one of my latest walks, Our House to the Summit of Mount Blanc, the word summit abstractly refers to vertical movement.

HB :
Can you tell us a bit more about this work “Our House to the Summit of Mount Blanc?”
N.B : This is a walk that I took from my home (about 35 minutes from Nantes) to the summit of Mount Blanc, 776km away. I filmed about 7 hours of the journey. The goal of this work was to question the notion of walking in art and try to create a metaphor of empowerment. There is also a political motive behind this walk. I left my own castle (“our house”) to gain access to power at the summit of Europe (“Mount Blanc”). In any case, I wanted to show that, figuratively speaking, anybody is capable of reaching the summit.

HB :
You’re currently on display at the “Nomad-ness” exhibition here in Nantes. How do you associate nomadism and art ?
NB : For me, a nomad is someone who is outside of society, yet indirectly engaged in contemporary art. Just like a nomad, the viewpoint of an artist is exterior to the society and must account for the longer journey. The nature of art is like this. Art moves. Let’s take a look at the internet for example, where lots of art is now being diffused. Online, there are no boundaries. Thus, art has no boundaries, no frontiers. This is a key aspect of art. And this is why I think that all artists are somewhat nomad.
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Version française

Neal Beggs a toujours été un grimpeur. C’est tardivement, à l’âge de 33 ans, qu’il se découvre une passion pour l’art. Un beau mélange d’alpinisme et d’art conceptuel. Neal Beggs cherche à effacer les frontières entre l'art et la vie par le biais de ses œuvres. Au premier regard, c’est l’impression que l’on a. Installations, videos, starmaps, walks, l'art de Neal n'a finalement rien d'ordinaire. Comme lui, ses oeuvres sont toujours en mouvement. Né en Irlande du nord, élevé en Angleterre, il réside actuellement en France où il expose son art dans le cadre de l'exposition Nomad-ness à Nantes. Entourés de roches et de nomadisme, le tout recouvert d’une philosophie artistique, les reporters web du Regard à Bananes ont enfilé leurs baudriers pour assurer cette interview exclusive.

Regard à Bananes : Alors Neil, vous vous êtes lancé dans le monde de l'art assez tardivement. Qu'est-ce qui a déclenché cette passion ?

Neal Beggs : J'ai découvert l'art lorsque je vivais à Londres dans les années 1980. Londres est une ville très culturelle. J'étais intrigué par les cultures underground qui y fleurissaient et l'art qui les accompagnaient. J'y ai également rencontré beaucoup de gens cool, dont beaucoup étaient des artistes qui m'ont inspiré. Alors je me suis dit que s'ils pouvaient faire de l'art, pourquoi pas moi. J'ai donc décidé de m'inscrire dans une école d'art.

RB : Comment décririez-vous votre style d'art ?

NB : Je n'ai pas envie de me ranger dans une catégorie artistique, mais je suppose qu'on pourrait me qualifier d’artiste conceptuel. Dans mon art, j'essaye de tenir compte de l'importance des objets. Les objets possèdent une forme de langage qui permet de créer des formes et des idées qui saisissent nos esprits.

RB : Quel rôle l'alpinisme joue-t-il dans votre art ?

NB : Être grimpeur est un atout pour un artiste car ils repoussent les frontières et vont au-delà des sentiers battus. Il y a beaucoup de créativité dans l'escalade aussi. Quand on grimpe, on est confronté à des surfaces différentes. Il faut s'y adapter en variant différents mouvements et expressions. C'est ça que j'essaye de transmettre à travers mon art. Ça renvoie également à ce que j'ai dit précédemment à propos de la puissance du langage. Par exemple, dans un de mes walks les plus récents, « Our House to the Summit of Mount Blanc» le mot sommet fait appel de manière abstraite à la notion de mouvement vertical.

RB : Justement, pouvez-vous nous parler un peu plus de votre oeuvre « Our House to the Summit of Mount Blanc » ?

NB : C'est une promenade que j'ai faite en partant de chez moi, à 35 km de Nantes, jusqu'au sommet du Mont Blanc : 776 km plus loin. J'ai filmé environ sept heures du voyage. Cette œuvre a pour but de questionner la notion de marche au sein de l'art et de créer une métaphore sur le dépassement de soi. Il y a aussi un message politique derrière ce walk, inspiré d’une chanson du groupe Madness « Our House». J'ai quitté ma propre demeure (our house) pour atteindre le sommet de l'Europe. En tout cas, je voulais montrais que, métaphoriquement parlant, tout le monde est capable d’atteindre les sommets en se dépassant.

RB : Vous exposez actuellement à Nantes dans le cadre de l’exposition Nomad-ness . Comment associez-vous l’art et la pensée nomade ?

NB : Pour moi, un nomade est quelqu’un qui est en dehors de la société, mais engagé indirectement dans l’art contemporain. Tout comme le nomade, le point de vue de l’artiste est extérieur à la société et il doit toujours aller de l’avant dans sa trajectoire. Regardons le web par exemple : l’art y est largement diffusé aujourd’hui, et cela sans frontières. C’est un aspect majeur de l’art. C’est pour cette raison que je pense que tous les artistes ont des qualités de nomades, en quelque sorte.


Pour plus d'informations et suivre l'actualité de Neal Beggs, le site web et le blog.



Interview : James Donovan
Rédaction et traduction : James Donovan
Corrections et transcription : Justine Dagorn et Caroline Dubois
Crédit photos : Frac des Pays de la Loire

Nomad-ness 3/5 : Un coup d'oeil sur "Nomad-ness"

On dit que « la fonction de la caméra n'est pas de restituer la vérité brute et objective, mais de construire une nouvelle vérité que l’oeil humain, instrument imparfait, ne peut percevoir » Dziga Vertov.

En l’occurrence, la caméra devient l’œil d’un spectateur anonyme qui se retrouve confronté aux œuvres nomades pour la première fois. À travers une vision subjective et curieuse, cette vidéo tente de montrer l’exposition « Nomad-ness » de façon ambulante.



Images : James Donovan et Justine Dagorn
Montage : James Donovan
Musique : Flashbulb "A raw understanding"
Rédaction : James Donovan

Nomad-ness 2/5 : No Frac-ness, le nomadisme pour les nuls

Organisé par le Frac des Pays de la Loire, l’exposition « Nomad-ness » se pose au Hangar à Bananes, à Nantes, jusqu’au 16 janvier 2011. Aux commandes, Laurence Gateau, directrice du Frac et commissaire d’exposition, et Vanina Andréani, chargé de l’exposition.
Un petit tour d’horizon sur ce qu’est aujourd’hui le nomadisme, son rapport au monde et au territoire et quelques exemples concrets d’œuvres nomades.



Prise de son : James Donovan
Journaliste : Justine Dagorn
Montage : Justine Dagorn et Caroline Dubois
Musique : Flashbulb"A raw understanding"
Rédaction : Caroline Dubois

Nomad-ness 1/5 : Le nomadisme fait escale à Nantes


« Tuer le nomade, c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau ». Proverbe tzigane qui illustre une réalité utopique.
À travers l’exposition « Nomad-ness », installée au Hangar à Bananes jusqu’au 16 janvier 2011, le Frac des Pays de la Loire a cherché à développer la pensée nomade, ces artistes et leur rapport au monde, leur questionnement et résistance face aux pensées dominantes…
Orchestrée en partenariat avec l’école supérieure des Beaux-Arts de Nantes Métropole, l’exposition invite le public à découvrir une nouvelle pensée, défendue par ces artistes contemporains. Au détour d’une salle, vous tomberez nez-à-nez avec le Bibendum de Michelin revisité par Bruno Peinado ou encore la cartographie d’un monde imaginaire, aux frontières redéfinies par les soins de Wim Delvoye. Autant d’œuvres et de réflexions, sur la société du 21ème siècle, réunies dans ce lieu emblématique de Nantes.

Plus d’informations sur le site du Frac des Pays de la Loire


Dossier Nomad-ness

Dossier réalisé par Justine Dagorn, James Donovan et Caroline Dubois, M1 Information et Communication à l'Université de Nantes.

Rédaction : Caroline Dubois

vendredi 17 décembre 2010

Un Nantais nommé Jacques Demy 1/3



Jacques Demy, un monument nantais
Il est des films qui restent gravés dans les mémoires collectives. Ceux de Jacques Demy, par ses réalisations « en chanté », ses couleurs irisées et ses personnages inspirés, ont marqué toute une génération. A l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort, Nantes, qu'il a souvent considéré comme sa muse, lui rend hommage.
« A Nantes, j'ai connu de grands bouleversements. La guerre par exemple... Puis, après à 16 ans, j'ai découvert l'amour à Nantes. J'y ai aussi découvert le cinéma. J'y ai eu de grands chocs qui font que cette ville, je l'aime ». Jacques Demy, ce grand nantais est toujours resté amoureux de sa ville natale. La médiathèque de Nantes, qui porte son nom depuis 1995, le lui rend bien. Elle lui consacre une exposition, conçue par deux scénographes nantais, Hélène Charron et Phillipe Lerays, qui vous plonge dans l'univers de Jacques Demy autour des affiches de ses films, de photographies de tournage, de synopsis, de maquettes, d'objets personnels et d'extraits.
Autour de cette exposition se sont fédérés plusieurs projets qui mettent Nantes à l'heure de Jacques Demy: ses films ont été projetés au cinéma Bonne Garde, au Cinématographe, au Concorde, au Gaumont et au Katorza. Les célèbres musiques ont été interprétées par l'association « trafic d'air » et les élèves du conservatoire. La TAN, société de transport nantais, a mis en place un bus spécial pour parcourir Nantes à sa rencontre et échanger avec ceux qui l'ont connu. Car, il s'agit d'abord de ça: redécouvrir Nantes à travers l'oeil de l'un de ses plus célèbres enfants.
Nantes, cette ville où Jacques Demy avoue avoir vécu les moments les plus extraordinaires de sa vie, cette ville où il a passé sa jeunesse, cette ville où il a tourné. De nombreux lieux de la ville, comme l'allée des Tanneurs le Cours Saint Pierre ou la place du Bouffay, restent marqués par son empreinte. Cet hommage part à sa recherche, sur son enfance, sur le tournage de Lola, pour découvrir ou redécouvrir l'oeuvre d'un artiste dont Nantes est si fier.


Laissez-vous conter Nantes, une balade avec Jacques Demy


Afficher Jacques Demy sur une carte plus grande


Voir la filmographie de Jacques Demy

Pour tous les posts Jacques Demy, ont collaboré Elfie Charles, Pauline Helaine et Marianne Guéry

La Culture lusophone s'affiche à Nantes




Des films historiques, des documentaires politiques sur l'immigration, des fictions de maîtres... Le 13eme festival du Cinéluso s'est ouvert à Nantes du 13 au 20 octobre 2010.
Entre le Cinéma Le Concorde et l’Université de Nantes, Cinéluso est un festival à deux volets accessible aux étudiants, aux cinéphiles et aux passionnés de portugais.


Rencontre avec un protagoniste du festival, Carlos Maciel
et une réalisatrice brésilienne, Valeska Bittencour

Cinéluso 2010 from ClemMar on Vimeo.


Luso…quoi ?

La lusophonie est un terme qui indique l'ensemble des espaces de langue portugaise. Les pays concernés sont : le Portugal, le Brésil, l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissao, le Mozambique, Sao Tomé-et-Principe, le Macao et le Timor oriental. Vous ne saviez pas que le portugais se parlait dans autant de pays... Nous non plus. Le festival Cinéluso, par le biais du cinéma est une fenêtre ouverte sur la culture lusophone.

Cinéluso où la diversité du monde lusophone

Cinéluso souhaite éduquer, faire rêver, donner, échanger « faire découvrir des espaces d’images méconnus en France » précise Bertrand Tesson, responsable du festival car, dit-il : « tous les films ont un intérêt pour des publics différents, le but du festival est d’ouvrir des horizons cinématographiques encore inexplorés ». A chaque année son sujet de prédilection. En 2010, le thème « Caminhos » (les chemins) est à l'honneur. Les organisateurs Bertrand Tesson et Inês Vaz, membre de l'association Univers Luso, collaborent avec le CIL, le Département de Portugais de l'Université de Nantes, le Pôle Etudiant, Le Consulat Portugais de Nantes, l’Ambassade du Portugal ou encore le cinéma Le Concorde. Tous ces acteurs se mobilisent pour la langue portugaise. La communauté lusophone se met en place à Nantes. Carlos Maciel, directeur du Département de Portugais à l'Université de Nantes, nous le dit fièrement « 10 % de la planète parle le portugais, c’est la cinquième langue du monde. ». Tous ces passionnés s'accordent sur le fait que le monde lusophone est avant tout un univers de diversité. Son cinéma est engagé, son style est atypique et son ouverture d'esprit est grande. « La lusophonie, c’est plusieurs cultures dans une même langue » précise encore Carlos Maciel. Entre les témoignages des anciens prisonniers politiques de la dictature portugaise, les reportages sur la Guinée, les rapports à la mort ou encore au voyage, le festival Cinéluso captive par la générosité de sa programmation.

Des difficultés à surmonter mais les ambitions persistent

Malgré treize années d’existence, le festival Cinéluso voudrait conquérir plus de visibilité et fait face à quelques obstacles. Inês Vaz nous explique que « le festival souhaite conserver une proximité avec l’Université pour des raisons budgétaires serrées, mais surtout pour attirer les jeunes vers la connaissance d’une réalité lusophone méconnue ». Carlos Maciel, Bertand Tesson et Valeska Bittencour, réalisatrice brésilienne,Il est plus difficile d’avoir un film provenant du Timor que du Portugal ou du Brésil […] sans oublier les problèmes techniques de sous titrage qui ne sont pas toujours disponibles » confit Bertrand Tesson. Cependant, ces férus du Cinéma et de la lusophonie ne perdent pas espoir et voient toujours plus haut. Carlos Maciel reste persuadé que Nantes est la ville idéale pour asseoir le festival : « Nantes est une métropole dynamique qui a de bonnes initiatives culturelles, il y a tout un pan à exploiter pour Cinéluso […] c’est juste une question d’éveil politique pour construire des ambitions plus grandes ». s’accordent sur un principal problème dans le cinéma lusophone : la distribution.



En savoir plus :

Site de Cinéluso

Le Cinéma Le Concorde

Le Pôle étudiant de la Faculté de Nantes

Le CIL de l'Université de Nantes

Clémentine Jurvilliers et Marion Le Duc

lundi 13 décembre 2010

Titre du Post (Gabarit de mise en forme à respecter scrupuleusement)

A lire et à bien respecter avant de publier votre post. Attention, si vous pratiquez un copier-coller à partir d'un logiciel de traitement de texte (Word), faites un collage spécial du texte sans mise en forme !

mardi 16 novembre 2010

Proposition de Logo

Je publie ici les propositions de logo du blog "Regard à bananes". Lequel ralliera la majorité ? Réponse Vendredi 10 décembre.
Logo n°1 - Proposition de Marion Juhel :

Logo n°2 - Proposition de Caroline Dubois :
Logo n°3 - Proposition de Christophe Herledan :
Logo n°4 - Proposition de Julie Urvoy :
 
Logo n°5 - Proposition de Justine Dagorn :
Logo n°5 - Proposition de Flora Coutuis : 
Logo n°6 - Proposition de Mathilde Maréchal : 
Logo n°7 - Proposition de Mathilde Pichot :  

Logo n°8 - proposition de James Donovan :
 Logo n°9 - Proposition de Elfie Charles :
 Logo n°10 - Proposition d'Emilien Lacroix :
Logo n°11 - Proposition de Jean Annaix :
Logo n°12 - Proposition de Marion Le Duc : 
Logo n°13 - Proposition de Faustine Gilles :
 

Logo n°14 - Proposition de Pauline Hélaine : 
Logo n°15 - Proposition de Nicolas Bertet :

Logo n°16 - Proposition de Cyrielle Gendron :

Logo n°17 - Proposition de Johan Fel :
 

Logo n°18 - Proposition de Aurore Jarnoux :
 Logo n°19 - Proposition d'Amaury Cornut :
Logo n°20 - Proposition de Charlie Breval :