mardi 21 décembre 2010
Nomad-ness 5/5 : Décryptage du système helvétique
Nomad-ness 4/5 : Entre art et escalade, Neal Beggs en V.O. sous-titré français
Retrouvez la version française de l'interview de Neal Beggs en bas de page.
Regard à Bananes : So Neal, you got into art pretty late in your life. What set off the fire?
HB : How would you describe your style of art ?
HB : How does your passion for mountaineering fit into your artwork ?
HB : Can you tell us a bit more about this work “Our House to the Summit of Mount Blanc?”
HB : You’re currently on display at the “Nomad-ness” exhibition here in Nantes. How do you associate nomadism and art ?
Version française
Crédit photos : Frac des Pays de la Loire
Nomad-ness 3/5 : Un coup d'oeil sur "Nomad-ness"
On dit que « la fonction de la caméra n'est pas de restituer la vérité brute et objective, mais de construire une nouvelle vérité que l’oeil humain, instrument imparfait, ne peut percevoir » Dziga Vertov.
Rédaction : James Donovan
Nomad-ness 2/5 : No Frac-ness, le nomadisme pour les nuls
Journaliste : Justine Dagorn
Montage : Justine Dagorn et Caroline Dubois
Musique : Flashbulb"A raw understanding"
Rédaction : Caroline Dubois
Nomad-ness 1/5 : Le nomadisme fait escale à Nantes

« Tuer le nomade, c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau ». Proverbe tzigane qui illustre une réalité utopique.
- Nomad-ness 2/5 : No Frac-ness, le nomadisme pour les nuls
- Nomad-ness 3/5 : Un coup d'oeil sur Nomad-ness
Dossier réalisé par Justine Dagorn, James Donovan et Caroline Dubois, M1 Information et Communication à l'Université de Nantes.
vendredi 17 décembre 2010
Un Nantais nommé Jacques Demy 1/3
Jacques Demy, un monument nantais

Laissez-vous conter Nantes, une balade avec Jacques Demy
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La Culture lusophone s'affiche à Nantes
Des films historiques, des documentaires politiques sur l'immigration, des fictions de maîtres... Le 13eme festival du Cinéluso s'est ouvert à Nantes du 13 au 20 octobre 2010. Entre le Cinéma Le Concorde et l’Université de Nantes, Cinéluso est un festival à deux volets accessible aux étudiants, aux cinéphiles et aux passionnés de portugais.
Rencontre avec un protagoniste du festival, Carlos Maciel
et une réalisatrice brésilienne, Valeska Bittencour
Cinéluso 2010 from ClemMar on Vimeo.
Luso…quoi ?
La lusophonie est un terme qui indique l'ensemble des espaces de langue portugaise. Les pays concernés sont : le Portugal, le Brésil, l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissao, le Mozambique, Sao Tomé-et-Principe, le Macao et le Timor oriental. Vous ne saviez pas que le portugais se parlait dans autant de pays... Nous non plus. Le festival Cinéluso, par le biais du cinéma est une fenêtre ouverte sur la culture lusophone.
Cinéluso où la diversité du monde lusophone
Cinéluso souhaite éduquer, faire rêver, donner, échanger « faire découvrir des espaces d’images méconnus en France » précise Bertrand Tesson, responsable du festival car, dit-il : « tous les films ont un intérêt pour des publics différents, le but du festival est d’ouvrir des horizons cinématographiques encore inexplorés ». A chaque année son sujet de prédilection. En 2010, le thème « Caminhos » (les chemins) est à l'honneur. Les organisateurs Bertrand Tesson et Inês Vaz, membre de l'association Univers Luso, collaborent avec le CIL, le Département de Portugais de l'Université de Nantes, le Pôle Etudiant, Le Consulat Portugais de Nantes, l’Ambassade du Portugal ou encore le cinéma Le Concorde. Tous ces acteurs se mobilisent pour la langue portugaise. La communauté lusophone se met en place à Nantes. Carlos Maciel, directeur du Département de Portugais à l'Université de Nantes, nous le dit fièrement « 10 % de la planète parle le portugais, c’est la cinquième langue du monde. ». Tous ces passionnés s'accordent sur le fait que le monde lusophone est avant tout un univers de diversité. Son cinéma est engagé, son style est atypique et son ouverture d'esprit est grande. « La lusophonie, c’est plusieurs cultures dans une même langue » précise encore Carlos Maciel. Entre les témoignages des anciens prisonniers politiques de la dictature portugaise, les reportages sur la Guinée, les rapports à la mort ou encore au voyage, le festival Cinéluso captive par la générosité de sa programmation.
Des difficultés à surmonter mais les ambitions persistent
Malgré treize années d’existence, le festival Cinéluso voudrait conquérir plus de visibilité et fait face à quelques obstacles. Inês Vaz nous explique que « le festival souhaite conserver une proximité avec l’Université pour des raisons budgétaires serrées, mais surtout pour attirer les jeunes vers la connaissance d’une réalité lusophone méconnue ». Carlos Maciel, Bertand Tesson et Valeska Bittencour, réalisatrice brésilienne,Il est plus difficile d’avoir un film provenant du Timor que du Portugal ou du Brésil […] sans oublier les problèmes techniques de sous titrage qui ne sont pas toujours disponibles » confit Bertrand Tesson. Cependant, ces férus du Cinéma et de la lusophonie ne perdent pas espoir et voient toujours plus haut. Carlos Maciel reste persuadé que Nantes est la ville idéale pour asseoir le festival : « Nantes est une métropole dynamique qui a de bonnes initiatives culturelles, il y a tout un pan à exploiter pour Cinéluso […] c’est juste une question d’éveil politique pour construire des ambitions plus grandes ». s’accordent sur un principal problème dans le cinéma lusophone : la distribution.
En savoir plus :
Le Pôle étudiant de la Faculté de Nantes
Le CIL de l'Université de Nantes
Clémentine Jurvilliers et Marion Le Duc